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Chainlink : la passerelle entre la blockchain et l’économie réelle, une crypto à suivre en 2020

Chainlink est incontestablement l’un des projets du marché des cryptomonnaies et du secteur de la blockchain le plus suivi dans le monde.

Contrairement à beaucoup d’autres projets qui se ressemblent souvent trop, ChainLink apporte en effet une valeur ajoutée vraiment unique et potentiellement stratosphérique. 

Link, ainsi qu’on le nomme souvent, ambitionne d’être la passerelle entre le monde clos des blockchains et l’économie réelle.  

C’est tout simplement la cryptomonnaie du TOP 100 qui a eu la meilleure performance en 2019. Et qui est allé cherché son plus haut dans la foulée en 2020.

Voyons dans les détails les forces de Chainlink, et les conditions de son succès.

Comment est né ChainLink ?

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Sergey Nazarov, CEO et fondateur de Chainlink

ChainLink a été imaginé en juin 2017 par la société de FinTech « Smart Contract », elle-même fondée en 2014 et basée à San Francisco.

De 2014 à 2017, SmartContract a cherché une solution pour lier les blockchains aux données externes. Sans succès, car elle s’est heurté au problème des oracles centralisés et des problèmes de confiance que cela impliquait (nous y reviendrons).

En septembre 2017, ils ont donc lancé une ICO pour le projet d’oracles décentralisés, nommé ChainLink. L’ICO a été un franc succès, avec 32 millions de dollars levés. Le token était vendu à une valeur de 0,11$ l’unité. 

L'équipe derrière ChainLink

ChainLink repose avant tout sur deux têtes pensantes. Il s’agit du CEO, Sergey Nazarov et du directeur technique (CTO), Steve Ellis.

Nazarov est un entrepreneur qui s’est intéressé très tôt au monde des cryptomonnaies, dès 2011 (le Bitcoin est officiellement né en 2009, et Ethereum en 2015). Les cryptos n’étaient pas encore populaires à cette époque. On peut raisonnablement le qualifier de pionnier.

Il ne faut pas oublier que même si ChainLink n’est sur le marché que depuis 2017 et que si le site officiel ne présente que dix membres, l’équipe travaille donc ensemble au développement de leur projet depuis 2014.

ChainLink, c'est quoi ?

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Nous allons schématiser, car souvent les projets crypto sont présentés d’une telle façon qu’au bout de trois phrases, 90% des gens ne comprennent plus rien.

On ne peut pas leur en vouloir, c’est un sujet complexe, technique et il faut dire qu’il y a dans l’ensemble un énorme manque de vulgarisation réussie dans ce domaine.

On va essayer de rendre la présentation de ChainLink simple sans dénaturer les choses.

On peut résumer ChainLink comme étant un réseau décentralisé d’oracles. Nous définirions cela dans la prochaine section.

Des études ont estimé qu’environ 80% des utilisations potentielles de smarts contracts dans le monde ont besoin d’oracles.

Cela veut dire que les entreprises ont besoin d’utiliser en permanence des données de l’économie « réelle » (hors blockchain) pour vraiment avoir un intérêt à utiliser la blockchain.

Or les smarts contracts sont conçus de telle façon qu’ils ne peuvent pas accéder à ces données. Ainsi si Ethereum a permis à la blockchain de passer à une étape supérieure en 2015, il n’empêche qu’il ne fonctionne qu’avec les données disponibles au sein-même de la blockchain.

C’est sur ce facteur limitant qu’intervient  ChainLink. Son protocole veut parvenir à automatiser les connexions entre les smarts contracts qui sont la base de la blockchain et les données du monde réel.

ChainLink : qu'est-ce qu'un oracle Blockchain ?

qu'est-ce qu'un oracle blockchain chainlink exemple

Pour faire cette jonction entre les données « on-chain » et les données « off-chain », ChainLink va déployer un réseau d’oracles.

Un oracle est une passerelle. Ou un messager si on veut.

Il va avoir pour fonction de sonder les données pertinentes, les examiner, analyser leur authenticité avant de les transmettre sur le circuit des smarts contracts, et donc de la blockchain.

En fonction des informations qu’il va transmettre, le smart contract réagira automatiquement de telle ou telle façon.

Un exemple basique et simple à comprendre souvent utilisé est celui des paris sportifs. 

Imaginons que vous pariez sur PSG-OM. Et que les processus du paiement initial et final sont automatisés par un smart contract.

Votre pronostic est bon, vous recevez votre gain. Vous perdez… vous ne recevez rien. C’est la partie du smart contract.

Mais celui-ci ne sait pas le résultat du match, il ne peut pas non plus aller chercher cette info. Ce n’est que du code informatique conçu dans un cadre financier, et qui a besoin qu’on lui donne à manger.

L’oracle va avoir pour tâche d’aller vérifier la bonne information (il peut aller sur Internet, si nécessaire, sur L’Equipe par exemple). Il fait son petit travail de vérification. Et il communique le résultat du match au smart contract.

Celui-ci fait ce qu’il a à faire, c’est-à-dire transférer les gains à ceux qui ont réussi leur pari.

Tout le processus est automatisé. On peut aisément deviner les gains de temps et de capitaux qu’il peut permettre aux entreprises. Mais ce processus est impossible sans oracle.

Il est encore difficile d’imaginer tous les cas d’utilisation possibles de ChainLink tant ils peuvent être presque infinis.

La solution de ChainLink pour éviter le risque de fraude

chainlink staking oracle anti fraude

Un ensemble de mesures ont été prévues pour éviter le risque de fraude. Celle-ci peut prendre la forme d’abus tels que le déploiement d’informations inexactes pour son propre profit ou celui d’un tiers.

Tout d’abord bien évidemment on peut citer une organisation incitative : les oracles sont rémunérés en tokens Link lors de la bonne exécution des smarts contracts.

Les sociétés qui feront appel aux services de ChainLink pourront demander à ne faire appel qu’à des oracles qui auront mis en réserve des tokens Link. Si les données fournies diffèrent de celles des autres oracles, l’oracle mis en défaut ne sera pas payé et perdra l’accès à ses Link mis en « gage ».

Il sera également possible que les gestionnaires de smart contracts notent les oracles, créant un système de réputation.

Enfin, ChainLink devrait déployer un système de staking tel qu’il est par exemple utilisé chez Tezos. Cela permettra aussi de considérablement sécuriser le réseau décentralisé.

ChainLink, une technologie encore très récente

Et qui et encore en phase de développement…

C’est un peu le problème avec tout le secteur crypto / blockchain. Nous avons affaire à une technologie novatrice et qui doit encore faire ses preuves. ChainLink ne déroge pas à la règle.

Jusqu’à preuve du contraire, les projets restent très spéculatifs, et leur application au sein de l’économie est lente et se fait à juste titre avec précaution. Cela dit, ChainLink est sorti du lot. Principalement pour deux raisons.

Tout d’abord ses partenariats de qualité, qui montrent un intérêt des entreprises et des blockchains.

Et par ses performances hors normes dans un marché baissier, et particulièrement violent pour les altcoins. 

On va voir ces deux points en détail.

Les partenariarts de ChainLink

liste des partenariats chainlink tezos

ChainLink a l’une des listes de partenaires les plus remarquables du marché.

Le plus prestigieux est probablement celui qu’ils ont conclu avec Swift, qui est à l’origine du réseau mondial du même nom. Il regroupe plus de 10 000 institutions financières, fournissant un réseau sécurisé pour les transactions dans 212 pays. C’est Swift qui a standardisé au niveau international l’IBAN/BIC.

On peut citer également des partenariats avec Google Cloud, IC3, Oracle (l’entreprise), Binance, ou Dapps Inc.

Dans l’ensemble beaucoup de projets blockchains se sont alliés à ChainLink. Par exemple, Hedera Hashgraph, Ocean Protocol ou plus récemment Tezos.

Link, la crypto avec la meilleure performance en 2019, avec un plus haut en 2020

En 2018, le marché des cryptomonnaies est entré dans une phase baissière. Elle s’est poursuivie en 2019.

Elle a été d’une violence absolue pour la majorité des altcoins. Beaucoup ont perdu de 95% à 99% de leur valeur, même des projets assez « établis » comme IOTA.

ChainLink a été une exception. Le token LINK a même réalisé la meilleure performance du marché en 2019, en passant de 0,32$ à 1,79$. Soit une hausse de 559%.

Sur la même année 2019, le marché a vu sa capitalisation augmenter de 49%. Mais en réalité c’est surtout le Bitcoin qui a bénéficié de cette hausse. Nous allons le voir.

Beaucoup d’altcoins ont contiuné à perdre du terrain en 2019. Pour reprendre l’exemple de IOTA (pris au hasard), il a perdu plus de 50% de sa valeur en 2019.

Voici le graphique de la capitalisation totale du marché crypto en dollars en 2019 hors Bitcoin. Il a perdu 3% de sa valeur, en passant la première moitié de l’année dans un contexte haussier avant de tout reperdre à partir de juillet. Il finit en légère baisse.

évolution du marché des altcoins en 2019 graphique

Voici en comparaison le graphique de ChainLink en 2019, toujours en dollars.

On constate que ChainLink a connu une hausse fulgurante jusqu’en juillet 2019 (plus de 1000% à un certain point), bien plus puissante que le reste du marché. Ensuite, même s’il a abandonné du terrain, il a trouvé la force de maintenir un support aux alentours de 1,50$. 

Cela veut donc dire factuellement que le marché considère jusque là que les fondamentaux de ChainLink sont excellents. En tout cas supérieurs à la « concurrence » (ChainLink n’a pas vraiment de concurrent dans son domaine particulier).

Où acheter ChainLink ?

Pour acheter du Link en paires BTC et USDT, la meilleure solution reste Binance.

Vous y trouverez une excellente liquidité (autour de 30 millions de dollars pour chaque paire par jour).

En passant par notre lien, vous avez droit à 10% de remise sur vos frais de trading (sans limite de temps).

Si vous voulez passer par une paire en euros pour l’achat de Link, nous vous recommandons Kraken.

Enfin pour les traders plus expérimentés qui veulent trader avec levier ou pouvoir vendre à découvert les phases baissières, vous avez l’embarras du choix. Link est présent à peu près partout. Nous privilégions toutefois Binance Futures, ou Huobi DM.

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